La Joie
« On trouve rarement le bonheur en soi, mais jamais ailleurs » Nicolas de Chamfort
Cette phrase est puissante. Tout est là. On peut perdre sa vie à chercher le bonheur ailleurs… En vain. On peut trouver des bouts de réponses ailleurs mais c’est en soi que ça se passe.
Des moments difficiles, on apprend…
J’ai appris, j’apprends encore, et j’apprendrai continuellement à me connaitre.
Faire connaissance avec son ego. C’est une partie de l’apprentissage. Comprendre à quel moment il est responsable de situations désagréables. L’identifier, chez soi, peut vite devenir un jeu ! C’est comme ça que je réussis à m’en détacher, à l’accueillir et à ne plus ré agir mais agir autrement autant que possible.
J’ai cherché une définition de l’égo, je suis tombée là dessus : « L’ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c’est la clé d’une approche spirituelle. »
J’ai également lu ceci « ll apparaît aujourd’hui que l’ego est la partie centrale de notre personnalité chargée de trouver un équilibre entre les forces enfouies, comme les pulsions, les interdits familiaux et sociaux (le fameux « surmoi » freudien) et les réalités extérieures. Y parvenir semble difficile, mais c’est la condition de la sérénité. Comme le remarquait le poète Nicolas de Chamfort, « on trouve rarement le bonheur en soi, mais jamais ailleurs » » Un sujet passionnant je trouve.
Le voyage apprend. Nous ne sommes que de passage. Nous sommes bien autre chose qu’un job, un compte en banque, un profil facebook, un compte instagram. Nous sommes nos idées, nos valeurs, nos choix, nos expériences. Et si on arrêtait de se regarder le nombril, de tout voir par le prisme de soi… Et si on admettait et acceptait nos erreurs ? Pas de panique personne n’est parfait de toutes façons ! Et si on osait demander de l’aide quand on va mal ? Eh oui toi qui va mal, figure toi qu’il existe surement quelqu’un qui peut t’aider. Qui se sentirait utile de t’aider. Heureux même. Et si on accueillait sa vulnérabilité ?
J’ai fait un choix. Celui de la joie.
Et oui ça se cultive la joie en plus. Après une période un peu voir très down, j’ai fait cette merveilleuse découverte : ressentir la joie. Je la cultive au quotidien d’ailleurs. Pour la cultiver, je pratique la gratitude dès que j’en ai l’opportunité. Ça a commencé tout simplement en appréciant le calme après la tempête. Des moments de paix, d’une grande simplicité m’ont ressourcée, soignée. Cette période marque d’ailleurs ma première rencontre avec le yoga et le début d’une ouverture vers bien d’autres choses. Plus je prenais conscience de ces moments de paix intérieure, plus je les remerciais. J’éprouvais de la gratitude. J’étais reconnaissante envers la vie de m’apporter ces bons moments. Est-ce indispensable de passer par des moments de souffrance pour accéder à cet état ? Je ne saurais te dire. Plus je m’éveillais, plus je mesurais le bonheur de ces moments simples, beaux et essentiels. Croiser une biche lors d’une balade un midi, observer une loutre, écouter le chant des oiseaux, regarder ma fille s’endormir, rire, raconter des histoires. Et recevoir tout cela comme un cadeau.
Depuis, je suis SINCÈREMENT heureuse pour les autres. Je vais être honnête, j’ai longtemps été envieuse. Envieuse des voyageurs, de ceux qui vivent de leur art, de ceux qui s’affranchissent du regard des autres et je pourrais continuer la liste… Jusqu’au jour où j’ai compris que l’on était RESPONSABLE de sa vie. La vie est ce que l’on décide d’en faire. La vie dépend de la façon dont on réagit à ce qui nous arrive. On a le choix. Si je ne suis pas satisfaite, à moi de rectifier le tir. Pourquoi ? Que puis-je faire ? J’ai appris à faire de mon mieux et ne plus culpabiliser. J’ai appris que vouloir tout contrôler ne sert absolument à rien. J’ai appris que je n’étais pas responsable des réactions des autres. Oui, parce que si tu n’es pas content, c’est ton droit bien sur. C’est ta réaction. Elle t’appartient cette colère, ce n’est pas la mienne. Et peut-être serait il bon de se demander d’où vient ta réaction, ce qu’elle touche chez toi… ! Hey ! Là finalement, c’est bon de se regarder le nombril, pour comprendre ce qu’il se passe à l’intérieur de toi !
Il aura fallu que j’entende mon ostéo me répéter plusieurs années de suite pour comprendre : SIMPLIFIEZ. C’est hallucinant comme on se complique la vie.
Adopter le minimalisme au sens large. Pour garder l’essentiel. Consommer moins et vivre plus. Consommer moins et mieux. Etre sans forcément avoir. Le voyage y contribue. Se foutre la paix. Lâcher. Laisser ce et ceux qui n’ont plus leur place. Arrêter de faire pour faire plaisir aux autres ou à son ego. C’est tellement bon d’apprendre à se connaître. Au clair avec soi-même, on peut enfin se tourner véritablement vers les autres naturellement et instaurer des relations simples et fluides. On attire ce que l’on est.
Sans aucune prétention, ces mots se veulent un partage d’expérience, un morceau de vie. Ça parle ou pas. Ce n’est pas grave !
Namasté